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Communications via la conductivité du corps : technogie concurrente du NFC

Catégorie(s): Interfaces, Télécommunications

Alors que la technologie de communication sans fil de proximité NFC commence à peine à se répandre sur les smartphones haut-de-gamme comme le Samsung Galaxy S3, une autre technologie concurrente et à priori plus sécurisée arrive à grands pas : la technologie de transmission exploitant la conductivité du corps humain pour transmettre des données !

Le concept n’est pas nouveau : le corps humain est conducteur de l’électricité et par ailleurs un courant électrique parcourt la surface de notre peau. Ce dernier peut-être utilisé pour transporter des données et ainsi permettre de communiquer avec des appareils électroniques ou des interfaces informatiques que nous touchons quotidiennement.

Sur ce principe, il est envisageable de porter un petit appareil (comme un smartphone) qui communiquerait notre identité ou des données d’identification à différents objets de la vie courante dans tout un tas de contextes sans aucune autre action que le fait de toucher l’interface du bout des doigts ou à pleine main.

On parle de manière générique de réseau de type HAN pour « Human Area Networking« .

Imaginez :

  • vous saisissez une poignée de porte (maison ou véhicule) qui vous reconnait et s’ouvre
  • vous saisissez directement le montant que vous voulez retirer à un distributeur sans avoir à insérer de carte ou à taper un code puisque l’interface vous identifie dès le premier contact avec votre doigt
  • votre ordinateur  se déverrouille lorsque vous saisissez la souris qui vous reconnait instantanément
  • sur un distributeur de boisson vous tapez le numéro correspondant à votre choix et le paiement est automatique puisque vous avez été reconnu
  • etc…

Les interfaces tactiles vont ainsi aussi pouvoir devenir une solution plus intuitive pour s’authentifier ou approuver des transactions de type paiement.

En pratique, la technologie NFC permet le même type d’opérations sans contact, ce qui peut justement constitué une faille de sécurité si un individu malveillant peut intercepter et réutiliser le signal d’authentification à quelques centimètre de vous (dans les transports en commun par exemple). Mais croire que le simple contact physique de cette technologie concurrente rend l’authentification plus sécurisée est un leurre car les pirates peuvent tout à fait imaginer tout un tas de scénarios pour intercepter vos identifiants de la même manière. Par contre, certains paramètre biométriques peuvent être utilisés en complément, et les erreurs et failles connues avec la technologie NFC peuvent être retravaillées pour obtenir enfin un système d’identification et d’authentification intuitif, simple et réellement sécurisé (mais cela dépendra de la volonté des industriels…).

Le projet européen eGo a pour ambition et développer et de commercialiser cette technologie :

Un autre projet de recherche dans ce domaine a été initié par NTT au Japon depuis quelques années, il s’agit de RedTacton (rapport de septembre 2010, page Wikipedia).

 

 

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