Produire de l’électricité de manière propre et avec des sources d’énergie renouvelables est devenu un enjeux majeur et les innovations dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses.
La production d’électricité peut-être faite pour alimenter un système portatif puisque nos gadgets électroniques sont de plus en plus puissants mais aussi de plus en plus gourmands en énergie. Mais les chercheurs oeuvrent surtout pour développer des technologies qui permettent la production d’électricité de masse ou locale ou encore destinée à alimenter de manière continue des équipements urbains, des maisons, des bureaux ou même parfois des usines.
Après les trottoirs connectés en WIFI en Espagne, la ville de Toulouse a expérimenté les trottoirs podo-électriques qui permettent de récupérer l’énergie cinétique des passants marchant sur des dalles encastrées dans le sol et montées sur ressorts.
Ces dalles de trottoir innovantes emmagasinent les watts produits lors du mouvement de la marche d’un passant. Le courant électrique ainsi stocké localement permet d’alimenter un réverbère à base de LED. Bien entendu, d’autres applications urbaines sont possibles…
Cette technologie a été développées par l’entreprise Viha Concept à Toulouse avec les labos de l’ENSEEIHT (INP) et a été nominée au Living Labs Global Awards de Rio 2012.
Le concept semble intéressant, mais il serait nécessaire de voir la capacité de production d’éléctricité (car on parle ici d’un éclairage à base de LEDS qui consomment très peu d’électricité contrairement à un éclairage publique traditionnel). Deuxième inconnue de taille : les coûts de mise en place et de maintenance de ce concept peuvent-il être rapidement rentabilisés et si oui en combien de temps par rapport à un éclairage classique ?
D’après son concepteur, 50 dalles et 3 600 personnes qui marchent dessus produisent 500 Wh, soit l’équivalent de 10 heures d´éclairage avec un réverbère à leds consommant 50 Watts, et la rentabilité serait aussi au rendez-vous :
A raison de 100 € la dalle, on peut arriver à concurrencer le prix habituel de l´installation d´une rangée de réverbères branché sur le réseau. Creuser des tranchées est finalement très coûteux, environ 200 euros le mètre linéaire, sans compter le prix de l´enrobé ou le parement piéton. A cela s’ajoute la consommation électrique et l’entretien du réseau. L´avantage du système Viha Concept est que le parement est inclus avec le générateur et qu´en cas de problème de réseau (canalisation qui casse par exemple ou remplacement de conduite) il suffit de déposer la dalle sur le côté pendant les travaux puis de la réinstaller tout simplement après l´intervention.
Si elle était déployée massivement, cette technologie pourrait réduire la facture de l’éclairage urbain. Rappelons d’ailleurs qu’en France, l’éclairage urbain correspond à la production d’un réacteur nucléaire…
Mais ce concept peut aussi être utilisé sur une route ou à un passage de véhicule (par exemple à un péage d’autoroute, à un feu rouge, à un stop, à un croisement…) : 20 dalles routières et 1000 voitures qui roulent dessus produiraient ainsi 666 Wh.
Quoi qu’il en soit, la levé de fonds a été impossible en France, ce qui a incité Laurent Villerouge (président de Viha Concept) à partir aux Etats Unis pour développer son concept.
Il a pu y conclure un partenariat avec l’université new-yorkaise Stony Brook.
(via Ouvertures)
Bonjour,
Etudiant en Licence de Commerce, je m’intéresse fortement aux dalles cinétiques.
En effet, dans le cadre d’un projet tuteuré, je souhaiterai établir une étude de marchés portant sur « les dalles cinétiques dans les Drives ou Parkings Souterrains ».
Pour ce faire, j’aimerai obtenir un maximum d’informations sur cette technologie (Fiches produits, coûts d’installation, avis journalistiques,…).
En espérant un quelconque retour de votre part, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.
Merci de votre aide !
Maxime.